Rassemblement du SP1 Club de France.

Le Meet 2010....               

1 an.

1 an que le compte à rebours avait démarré.

Jeudi 24 juin chacun pense de son coté que le jour 0 est enfin  arrivé.

Demain dans tous les coins de France des VTR vont prendre la route.

Direction le Mont Dore pour 3 jours de balades entre amis.

 

 

 

Le VTR F

Le VTR, la japonaise la plus italienne de toute. Il fallait trouver une parade au succès de la Ducati 916. Suzuki sort sa TL1000 S, Honda la VTR 1000 F en 1997.

Pas de cadre tubulaire comme la Ducati mais un classique en aluminium.

Par contre révolution pour Honda qui pose dedans un bicylindre en V à 90°.

106 Cv pour moins de 200 Kg permettent au Firestorm d’afficher des performances plus qu’honorables et d’atteindre 245 Km/h en vitesse de pointe.

Le premier modèle sort avec des compteurs ronds classiques et un réservoir de 17 litres.

 En 2003, Honda passe le réservoir à 19 litres ce qui n’est pas un luxe et change le compteur pour un modèle à cristaux liquides.

Deux carburateurs de diamètre 42 consomment environ 8 litres au 100 en ville et légèrement moins sur route. Approximativement, un plein tous les 200 kms.

Bien qu’il ne faille pas la sous estimer en utilisation sportive, elle reste largement en dessous de ses deux grandes sœurs la SP1 et la SP2.

Une bonne sportive de débutant.

 

 

Le SP1 club de France.

 

Il nait de la passion du twin, de la volonté de ses créateurs de partager leur amour d’abord de la moto et plus précisément du VTR. Tout d’abord un forum (http://www.club-sp1.com/) pour discuter entre possesseur de VTR et très vite l’envie d’aller au delà du virtuel et de se rencontrer, se fut le premier Meet. Les anciens auront peut être lu le compte rendu dans ces colonnes.

Cette année, nous fêtions le 4eme.

Les valeurs du départ restent toujours présentes : l’amitié, le respect de l’autre, l’entraide, la solidarité, le plaisir de la fête et l’amour inconditionnel de la moto et bien sur l’envie de partager le tout.

 

 

 

Le déroulement :

 

Grace à quelques membres volontaires et dévoués, un lieu est choisi chaque année. La difficulté réside dans le fait de trouver un lieu central pour tous les membres et qui puisse accueillir au moins 80 à 100 personnes.

Le challenge se renouvelle tous les ans car le nombre de participants augmente à chaque nouvelle édition. Il faut choisir le lieu, négocier les tarifs, étudier les différents parcours pour les balades, imprimer les road-books, organiser l’arrivée de chaque groupe, distribuer les chambres, en clair s’occuper de l’administratif pour que tout se passe bien. Imaginez, des motards venant de tout les coins de France se regroupant au fil des kilomètres. Les groupes grossissent pour prendre des proportions plus qu’honorables, ils se dépêchent afin d’être à l’heure pour le repas du soir. Le repas le plus important du week-end, celui des retrouvailles. La première fois pour bon nombre depuis un an.

 

 

 

La balade :

 

Rendez vous dans un gite du Mont Dore. Les motos sont garés sur un terrain de basket, nous pouvons dormir sur nos deux oreilles. Chacun ayant ramené une spécialité de son coin ou de son cru la soirée s’avère pleine de découvertes diverses et variées. Certaines même surprenantes.

Mais revenons à la balade, la région nous tend les bras avec ses routes goudronnées dont certaines facilement qualifiables de billard. Mais attention, certaines parties abritent des colonies de gravillons. Les dommages causés par la période hivernale doivent nécessiter un entretien régulier.

Des routes superbes encadrées par des paysages qui font rêver. Une invitation à la balade et quand le soleil est de la partie, les twins piaffent d’impatience (Les pilotes aussi d’ailleurs).

Un col ne s’accommode pas de ligne droite, il lui faut des courbes. Ca tombe bien, le twin aime les virages. Son pilote adore la sensation provoquée par un virage sur le couple, tout en douceur. Sa machine répond et ne fait qu’un avec lui. La communion de l’homme, de la machine et de la route, un brelan de rêve.

Il faut bien admettre que le motard est accroc. Non pas qu’il se drogue mais il est accroc de virage, d’angle et de liberté.

Des moments qui ne se racontent pas mais se vivent.

Ouvrez simplement une carte de la région. Mettez le doigt sur la ville du Mont Dore. Remontez légèrement vers le lac Servière. Prenez la direction de Saint Nectaire, Murol. Passez par le lac de Saint Savin. Faites le tout pour prendre le pont de Clamouze. Ensuite direction Condat et Riom es Montagnes avant de remonter vers Bort des Orgues pour attraper ensuite une petite route rapide en direction de la Bourboule et vous voila quasiment de retour sur le Mont Dore.

Cette promenade vous donne envie de vérifier les pleins de votre machine, de charger votre sac et de partir vérifier sur place ? Rien de plus normal, sinon il faut abandonner la moto.

Un volcan Auvergnat devrait porter le nom d’une moto, le volcan Honda par exemple tellement la région sait bien nous accueillir.

 

 

 

Qui a fait rimer Loubard avec motard ?  

 

Pourtant cette année, nous avons eu à déplorer plusieurs soucis :

Le premier, un accrochage à une station service. Un freinage brusque, celui de derrière ne peut éviter complètement le choc avec celui qui le précède. Rien de grave, juste un peu de métal et de fierté froissés. Grace à la solidarité chaque pilote pourra rentrer avec sa moto.

Le second, une chute en roulage, une glissade impressionnante mais sans obstacles sur le chemin donc juste un genou abimé et une moto en pièces détachées. Le pilote rentre sur ses deux jambes et la moto sur un plateau. Ouf ! Bien que plus tard il doive subir une intervention due à une infection.

Le troisième et le plus grave, lors d’une des balades la roue avant de la moto se prend dans une ornière, impossible de contrôler la moto, c’est la chute. Nous ne l’apprenons que plus tard mais le pilote et sa passagère sont mal en point. L’inquiétude gagne chaque motard présent. Chacun se sent touché par les blessures de nos amis. Les gros balaises en cuir se sentent mal, deux des leurs sont touchés, l’inquiétude et le malaise occupent l’espace environnant.

Un réseau de solidarité s’est constitué autour d’eux, des nouvelles de leur état sont données tous les jours par ceux qui leur rendent visite. Leur état s’améliore de jour en jour, la guérison sera longue et pas forcément facile mais il y a des amis autour d’eux qui s’efforceront de leur remonter le moral. Deux noms pour cela, l’amitié et la solidarité.

Qui a fait rimer Loubard avec motard ?  

 

 

La sécurité.

 

Bien sur à partir de ce moment l’ambiance change, l’inquiétude présente en chacun raccourcie la rencontre et rappelle à chacun sa fragilité et l’importance de l’équipement.

Chacun reste libre de s’équiper comme il l’entend, seul le casque reste légalement obligatoire. Toutefois, le pantalon de cuir les bottes, les gants et le blouson permettent de limiter les dégâts en cas de glissade. Les protections et la dorsale protègent les parties fragiles des coups. Que serait-il advenu de nos amis sans équipement ?

Les rendre obligatoire ? Surement pas, le motard est épris de liberté, simplement chacun doit décider en connaissance de cause.

Mais il faut reconnaitre que s’équiper coute très cher, trop cher. Pourquoi le gouvernement s’obstine t-il a refuser la baisse de la TVA comme dans d’autres pays de la communauté européenne ?

Et que dire des barrières de sécurité qui ne sont pas doublées alors que la certitude de la dangerosité de l’installation existe. L’hiver le système à double glissière retient la neige dans les endroits élevés. Pourquoi ne pas chercher une solution qui concilie les deux impératifs ?

Lourd le tribu ce week-end, chère payée la joie de se revoir. Je leur dédie à tous ce texte.

                                                                                                          Drummy

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VTR Meet 2010
  
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